Sclimpré à l’Ecluse (Beauvechain)
- La réserve de Sclimpré à l’Ecluse (Beauvechain)
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La réserve de Sclimpré à L'Ecluse
Création 2021 - Une superficie de 2,3 hectares
Les parcelles se situent dans la plaine alluviale du ruisseau du Schoorbroek, un affluent du bassin de la Grande Gette, en aval du petit hameau de Sclimpré, village de l’Ecluse, commune de Beauvechain. Les parcelles sont situées en rive gauche du Schoorbroek et sont traversées par un petit affluent dont les sources se situent dans les bois marécageux juste en amont.
Conservateur : Julien Taymans
E-mail : julien.taymans @ natagora.be
GSM : 0478.78.52.39
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En zone centrale du réseau écologique
Les parcelles sont en zone centrale du réseau écologique au Plan Communal de Développement de la Nature de Beauvechain et répertoriées par le Contrat de Rivière Dyle-Gette dans le cadre de l’inventaire des zones humides non protégées. Au plan de secteur, elles se situent en zone forestière.
Le site se situe à 1300 mètres en amont de la vaste réserve naturelle du Schoorbroek/Rosdel, gérée par Natuurpunt, qui occupe tout le fond de la vallée de ces deux ruisseaux depuis la frontière linguistique jusqu’à la ville de Hoegaerden. La plus proche réserve naturelle Natagora est celle du Marais de Genneville, qui se situe à 3800 mètres au sud-est.
Une aulnaie-frênaie marécageuse
Le site s’inscrit dans un fond de vallon hesbignon et est caractérisé par un sol alluvial limoneux marécageux. Il est occupé dans sa partie amont par une belle aulnaie-frênaie marécageuse (Code WALEUNIS : G1.41a) comportant quelques arbres âgés. La partie avale du site comporte une ancienne peupleraie, assez clairsemée, composée de quelques vieux peupliers hybrides, de mauvaise venue, mêlés à des aulnes et frênes. Les frênes présents sur le site semblent dépérir, très probablement attaqués par un champignon pathogène (maladie connue sous le nom de la chalarose du frêne).
Le sous-bois arbustif, peu dense, comporte le Cerisier à grappes (Prunus padus), l’Aubépine à un style (Crataegus monogyna), la Viorne obier (Viburnum opulus), le Groseiller à grappes (Ribes rubrum) et le Saule cendré (Salix cinerea).
La strate herbacée, dense, comporte des plages par endroits rudéralisées, avec Urtica dioica, Geum urbanum, Stachys sylvatica,… mais également de belles plages de magnocariçaie à Carex acutiformis, accompagné de Filipendula ulmaria, Angelica sylvestris, Cirsium oleraceum, Cardamine amara, Scirpus sylvaticus, Solanum dulcamara, Caltha palustris, Veronica beccabunga, Iris pseudacorus,…
Ruisseau de sources
Le site est parcouru par plusieurs anciens fossés de drainage, partiellement comblés, qui sont alimentés par des sources. Le principal d’entre eux comporte une belle végétation aquatique, avec abondance de la Berle érigée (Berula erecta).
Le ruisseau Schoorbroek, qui longe le site, est considéré comme l’un des ruisseaux les mieux préservés de la région tant du point de vue de la qualité de ses eaux que de ses caractéristiques physiques.
Une végétation de roselière
En pied de talus, au nord du site, une zone de suintements est occupée par une végétation de roselière, composée de Roseaux communs (Phragmites australis).
Retroussons nos manches - un trait d'union avec nos voisins de l’asbl Natuurpunt
Du point de vue des objectifs d’une gestion conservatoire, la partie amont du site peut être maintenue en l’état en vue d’y favoriser le maintien et le développement d’une belle aulnaie-frênaie alluviale et marécageuse. La partie aval du site et sa bordure nord présentent par contre un beau potentiel de restauration d’un complexe de milieux humides ouverts : roselières à Roseaux communs (Phragmites australis) et magnocariçaies à Laîche des marais (Carex acutiformis). Il est également possible de créer de belles mares, le sol étant gorgé d’eau jusqu’en surface.